Upgrade 2009

Après une très longue période sans travaux à l'étage (pas de financement possible), nous avons décidé d'agrandir notre maison en ajoutant une extension sur deux niveaux. Le niveau supérieur m'est réservé pour créer une salle home-cinéma. La salle sera sous la forme d'un carré de 6,4m de côté (41m² au sol, un peu moins en loi Carrez). De grosses modifications de charpente ont été effectuées sur la charpente existante pour la raccorder à la nouvelle. 4 Velux ont également été ajoutés dans l'existant.

Pour l'instant, les murs, la charpente et la toiture sont posés. Cependant, je dois d'abord m'occuper de l'aménagement complet (rails, câblage électrique, isolation, cloisons, plafond, parquet) du rez-de-chaussée qui contiendra 2 chambres et une salle d'eau avant d'attaquer les travaux de l'étage.

Je poste donc une première photo de la salle couverte, les 2 grands Velux n'étaient pas encore posés lors de la prise de la photo et ils le sont dorénavant. La photographie est prise depuis l'emplacement du futur local technique dans lequel cohabiteront le tableau électrique secondaire, le coffret VDI, un serveur pc pour distribuer les vidéos stockées à partir des originaux ainsi que le matériel HC (ampli, dvd, wd tv). On peut y voir sur la gauche l'ancien emplacement prévu à l'origine pour la salle home-cinéma et qui deviendra à terme une salle de jeux pour les enfants.

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Vue panoramique depuis le futur local technique

Je vous présente une vue de ce que pourraient donner les volumes de cette salle. Les coloris ne sont pas encore choisis mais ceux-ci permettent de rendre compte de la structure de la pièce.

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Présentation des volumes de la salle

Cette vue représente la salle avec un écran de 4,4m de base, longueur maximale acceptable en fonction des pentes du toit et de la hauteur à laquelle sera placée l'écran (base à 50 cm du sol). 7 sièges type Poang (Ikéa) sont envisageables pour une salle de cette taille. La configuration sera sûrement en 5.1 dans un premier temps puis en 7.2 avec un vidéoprojecteur placé derrière une cloison. Un petit bar est envisagé pour se désaltérer durant les séances.

Vous pouvez suivre la construction de cette salle sur ce post du forum Wharfedale ou sur celui d'HCFR. Je mettrai à jour le site lorsque la salle sera terminée.

Présentation de l'ancien projet :

La construction de la charpente fait appel à une technique traditionnelle par opposition aux structures actuelles avec fermettes. On peut voir cette charpente sur les photos ci-dessous.

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Structure de la charpente

Ce grenier n'était auparavant pas utilisé, il y avait deux couches d'isolant thermique (laine de verre de 100 mm d'épaisseur) croisées sur les solives comme on peut le voir ci-dessous.

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Vue d'une pièce annexe avant le début des travaux

La première tâche à effectuer a porté sur un renforcement de la structure du futur plancher de la pièce. Cela a été réalisé par l'intermédiaire de tasseaux de 70*30 mm de section insérés perpendiculairement aux solives. Les passages de câbles électriques de l'étage inférieur qui étaient simplement posés sur les solives ont été modifiés pour avoir une structure plane. Des modifications ont été apportées sur les fixations de luminaires de l'étage inférieur et de la hotte de la cuisine pour assurer la planéité du plancher.

La seconde tâche a donc consisté à remplacer les rouleaux de laine de verre insérés entre chaque solive par des flocons de laine de roche achetés à un prix défiant toute concurrence dans une entreprise locale de fabrication d'isolant (Ouest Isol).

Sur toute la longueur de chaque solive, une bande d'Isorel® de 7 mm d'épaisseur a été collée (à la colle à bois). Ce matériau en fibres de bois agglomérées apportant une isolation phonique très intéressante permet d'obtenir :

        - 20 dB (A) d'atténuation sonore avec du parquet flottant ou du sol stratifié

        - 37 dB (A) d'atténuation sonore avec de la moquette

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Fiche technique de l'Isorel

L'Isorel se présente en plaques de 85*59 cm. Il suffit donc de découper, au cutter par exemple, des bandes à la dimension des solives. Il existe des produits dans les magasins de bricolage qui sont des bandes toutes prêtes pour être déposées sur des solives mais le prix de ces produits est  bien plus élevé (20 € les 24 bandes de 90-100 cm de long) que celui bon marché de ces plaques (de 13 à 15 € le jeu de 10 plaques soit 5 m²) alors que la composition est la même et que les propriétés de tenue mécanique et d'absorption acoustique sont identiques.

Aspect d'une dalle en gros plan

Ce produit possède également des propriétés d'isolation thermique de complément.

Le plancher a ensuite été réalisé avec des dalles de plancher extérieur de 185*60 cm de 19 mm d'épaisseur. Les dalles pour plancher extérieur sont traitées pour résister à l'humidité, ce qui apporte une sécurité supplémentaire pour la tenue dans le temps du matériau. Ces dalles sont rainurées afin de les ajuster plus facilement et d'obtenir une rigidité uniforme du plancher même aux jonctions entre les planches.

Vue des rainures d'une dalle de plancher

Ces dalles de plancher se coupent facilement avec une scie circulaire (pour les grandes découpes droites) ou avec une scie sauteuse (pour les découpes difficiles).

Il est possible de simplement placer ces dalles sur les solives dans les cas où il existe des murs latéraux. Comme ce n'est pas le cas dans ce grenier, elles ont donc été vissées avec des vis de 50 mm  de long dans les solives. Un trou au diamètre des vis (4 mm) traversant complètement les dalles a été effectué ainsi qu'un trou de 10 mm coaxial de quelques mm de profondeur permettant de noyer la tête des vis. Il est également possible de clouer ces dalles mais il existe un risque de descellement au cours du temps qui est beaucoup plus limité avec les vis.

On voit donc ci-dessous comment se présente ce plancher en cours de réalisation à l'époque.

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Vue du plancher de la pièce principale

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Vue du plancher d'une pièce annexe

 Une fois le plancher complètement terminé, il est alors possible de circuler librement dans les trois futures pièces alors qu'auparavant il fallait veiller à marcher sur les solives pour ne pas passer au travers et atterrir en dessous...

Quelques petites images supplémentaires des travaux à l'étage...

 

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Construction du plancher

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Le bazar au grenier...

La tâche suivante consiste alors à isoler les sous-pentes du toit. Le choix du type de pose de l'isolant sous ces pentes s'est fait suivant certaines conditions :

            - un soucis de rapidité de pose impliquant une couche unique

            - la possibilité de placer l'isolant dans les moindres recoins de ce grenier

            - la mise en oeuvre possible pour une personne seule

            - apporter directement un support pour la future finition

Cette solution est possible si l'on choisit de visser des suspentes métalliques de 175 mm sur les chevrons de la toiture, d'embrocher l'isolant et de placer des rails métalliques qui maintiennent le tout et qui sont utilisables directement pour fixer du lambris ou es plaques de plâtre (le choix définitif n'est pas encore fixé).

Le choix de l'isolant a été fait de manière à obtenir une isolation thermique convenable à un prix relativement modique. L'isolant choisi est de la laine de verre de 220 mm  d'épaisseur présentant un coefficient de résistance thermique de 5,5. La laine de roche est certes intéressante car plus dense que la laine de verre mais cet avantage tombe lors de la pose des rouleaux surtout lorsque ce travail se fait seul. Des tests ont montré en outre que la différence d'atténuation sonore entre la laine de verre et la laine de roche est de 0,5 dB en faveur de la laine de verre.

Ce type d'isolant sera placé dans toutes les pièces sauf dans les parties supérieures des pièces annexes pour lesquelles il sera remplacé par de l'isolant mince multicouche de 20 mm d'épaisseur, ceci afin de ménager une hauteur sous plafond plus important dans ces pièces déjà mal loties.

On peut voir ci-dessous l'installation de ce type d'isolant sous les pentes inférieures du toit.

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Avant la pose

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Après la pose

La fixation de la laine de verre et du support, sur la charpente, se fait grâce à un système de suspentes et fourrures. Les suspentes, également appelées platines, existent en plusieurs longueurs de 10 à 30 cm, les fourrures existent en 3 m. Pour les longueurs plus importantes, des raccords existent afin de conserver une bonne rigidité à l'ensemble. La découpe des rails se fait avec une cisaille à tôle. Il existe des grignoteuses spécifiques mais le prix n'est pas le même.

 

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Suspente de 240 mm

Détail d'une fourrure

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Raccord de fourrure

Les week-end à partir de la fin du mois d'Août 2003 et jusqu'à début Octobre 2003 ont permis de faire avancer cet ouvrage. L'isolation de toutes les parties basses de la charpente a pu être terminée, comme vous pouvez le voir ci-dessous :

 

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Mise en place des suspentes

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Sous-pente Nord

Sous-pente Sud

La technique de pose de ces rouleaux d'isolant est assez simple mais demande un travail très minutieux si l'on désire un résultat impeccable :

L'isolation des 4 petites parties supérieures de la charpente, correspondant aux extrémités des deux grands pans, a également été effectué avec de la laine de verre de 220 mm.

 

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Petit pan Nord-Ouest

Petit pan Nord-Est
   
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Petit pan Sud-Est Petit pan Sud-Ouest

Le coffrage du conduit de cheminée, réalisé avec des montants et rails aluminium de 48 mm, est effectué. La fixation des rails dans le bois est réalisée grâce à des vis de 30 mm, l'assemblage entre les rails et les montants se fait par perçage puis rivetage. Les photographies ci-dessous montrent ce coffrage:

 

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Montant de 48 mm Rail de 50 mm
   
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Assemblage de la partie basse Assemblage de la partie haute
 
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Entourage complet du conduit de cheminée

L'installation de la VMC de l'étage inférieur qui servira également pour ventiler la pièce, grâce à une des bouches restantes, est installée.

 

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Mise en place de la VMC

L'isolation de la partie supérieure de la pièce principale est effectuée suivant la même technique que précédemment, mais l'épaisseur de la laine de verre choisie est de 200 mm. Cette différence d'épaisseur permet de gagner un peu en hauteur sous plafond sans trop perdre en capacité d'isolation thermique et phonique (pertes de 10%). Par contre, la flexion des chevrons, due au poids des tuiles dans la partie supérieure, a imposé de modifier quelque peu la technique d'alignement. Dorénavant, la technique de pose de suspentes se fait de la manière suivante : 

 

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Installation des suspentes dans la partie supérieure

L'isolation du pan supérieur Nord a été réalisé en une matinée, c'est beaucoup plus rapide de poser de l'isolant que de mettre en place de façon correcte les suspentes...

 

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Pan supérieur Nord isolé Isolation autour du conduit

La suite au prochain épisode... en 2004. Et en fait non, en 2009...